lundi 24 septembre 2007

Les vainqueurs de la start-up academy européenne


6 heureux élus seulement sur un casting de 240 candidats. La sélection a été rude pour la première édition de SeedCamp, la start-up academy européenne organisée par Saul Klein, vice-président de Skype et associé du fonds Index Ventures.

Pendant 3 mois, les entrepreneurs de ces 6 sociétés sélectionnées par un jury composé par des dirigeants de fonds d’investissements et des entrepreneurs vont avoir la possibilité de développer leur projet à Londres, aidés en cela par 50.000 euros de gains (en contrepartie de 10 % de leur capital).

Immo-Sat.com vous présente ces six projets, certains à peine dégrossis, d’autres encore sur papier, qui ont gagné le droit d’être médiatisées avant l’heure et de se faire connaître aux investisseurs comme les premières gagnantes du concours SeedCamp.


1 -) Une place de marché dans le bâtiment :



Créée mi-2006 par Ryan Notz, un tailleur de pierre, Buildersite.co.uk est une place de marché dans l'univers du bâtiment. Le site met en relation les professionnels du secteur avec les particuliers mais aussi avec les ouvriers.

Ainsi, les particuliers désireux de faire réaliser des travaux chez eux ou faire construire s'y inscrivent pour trouver des sociétés dans leur région. Mais Buildersite est aussi une plateforme d'emploi sur laquelle les salariés du bâtiment peuvent déposer leur CV et les entreprises déposer des petites annonces. La société se rémunère par le biais de commissions ponctionnées sur les contrats signés par son entremise.


2 -) La gestion financière personnelle :


Site Web : Kublax.com

Kublax est une société Londonienne qui développe une solution de gestion de finances personnelles en ligne, fondée par Sridhar Sethuraman et Anil Munshi. L'ambition de la start-up est de créer un outil capable de gérer depuis une interface Web l'ensemble des flux financiers de ses utilisateurs, et de les analyser. La société accompagne ce service d'un réseau social dédié aux finances personnelles. Si un tel service existe déjà aux Etats-Unis, le jury a considéré qu'une place était à prendre en Europe.


3 -) Project playfair à quoi sert l'hypernombre ?

Site Web : Projectplayfair.com

Venant d'Ecosse, Playfair est toujours en développement et reste quelque peu mystérieux. Son fondateur, qui travaille sur son projet en parallèle de son travail reste très discret. Pour se présenter, la société explique avoir créé l'hypernombre. C'est-à-dire le pendant du lien hypertexte, mais pour les nombres. Un concept encore flou mais qui semble avoir retenu l'attention du jury.


4 -) Rent Mine Online, l'eBay de la location


Le projet de Rent Mine Online est de mettre en relation des internautes qui voudraient louer des produits ou des services proposés par d'autres. Basée en Hollande, la société vient de mettre son site en ligne, l'offre est donc encore rare.

La société travaille en partenariat avec Facebook. Il faut ainsi être membre du réseau social pour utiliser le service. Son fondateur, Ed Spiegel, mise ainsi sur les liens entretenus parmi les membres du réseau social pour donner confiance aux internautes en l'utilisation du service. Il compte aussi sur ce partenariat pour appuyer le développement de la société à un réseau de 35 millions d'utilisateurs.


5 -) Réservez une table à New York, pour ce soir


Site Web : Tablefinder.com

Tablefinder est une sorte de guide de restaurants collaboratif. En d'autres termes, les internautes peuvent y déposer des photos des restaurants dans lesquels ils ont dîné, indiquer les menus, la carte, poster leurs commentaires, etc. L'objectif de cette société suédoise est de pouvoir permettre par la suite à ses utilisateurs de réserver une table dans un restaurant par son intermédiaire. Tablefinder compte se rémunérer en percevant des commissions sur les réservations dont elle est à l'origine.


6 -) Les contenus intelligents


Site Web : Zemanta

Cette start-up slovène édite une application qui permet d'enrichir un simple texte en vue d'une publication sur le Web. Une fois le texte inséré dans la moulinette, il ressort illustré d'une photo, de liens hypertextes, de mots clés, et même de liens vers des articles se rapportant au texte. Une application rêvée pour les éditeurs de contenus, qu'ils soient professionnels ou simples blogueurs amateurs. Malheureusement, la démonstration accessible sur le site ne fonctionne pour le moment qu'en Slovène…




dimanche 23 septembre 2007

Connaissez-vous Yahoo MapMixer ?

Cartographier le monde est un lourd projet qui demande une patience infinie. Il y a des milliers de petites cartes qui fournissent des détails uniques sur une destination donnée. Je prends pour exemple le plan d'un établissement scolaire d'une ville : une carte dans la carte donc.


MapMixer est un nouveau site Web qui combine le système cartographique de Yahoo!maps avec ces plans (par exemple de bâtiments). Si l'on va plus loin, ces plans peuvent se transformer en cartes de secteurs (par exemple : une agence immobilière qui présente ces biens sur son secteur sur la carte de Toulouse). Vous voyez l' intérêt ?

Il est très facile de mélanger votre propre plan. Pour cela, téléchargez une image de votre carte ou plan, utilisez l'outil MapMixer en l'alignant avec les cartes Yahoo!maps. Votre carte bénéficiera de tous les dispositifs de Yahoo!cartes (filtres,buzz). Vous pourrez également placer votre présentation de plan ou secteur sur votre blog ou sur votre propre site.

Calculer une surface sur Google maps


Voici maintenant un outil qui vous offre la possibilité de calculer une surface dans Google Maps…Rendez-vous sur le site de Google Planimeter.

Choisissez le type de carte que vous souhaitez utiliser.

Cliquez sur la carte afin de placer au moins trois marqueurs.

Les dimensions de la surface que vous avez délimitées vont s'afficher en bas de la fenêtre.Il est possible d'ajouter autant de points que vous voulez.Vous pouvez annuler le dernier marqueur que vous avez indiqué en cliquant sur le bouton Delete Last Point.

Cliquez sur le bouton Clear All Points afin de réinitialiser l'affichage de la carte.Notez que les boutons de droite (Topo et DOQ) permettent d'afficher des cartes de l'USGS ("United States Geological Survey"). Cela fonctionne apparemment très mal…

On peut imaginer que vous ayez besoin de calculer rapidement la surface d'un terrain ou d'une place, ou encore, la surface au sol d'un bâtiment. Planimeter n'est évidemment pas d'une très grande précision mais vous permet de rapidement vous dépanner en cas d'urgence…

Je ne connais pas de gadget Google Maps qui remplisse la même fonction. Si vous avez des suggestions, je suis preneur !


Source : Google XXL

samedi 15 septembre 2007

Flight Simulator dans Google Earth

Google Earth est un logiciel qui vous permet d’afficher sur votre PC les belles vues satellite offerte par Google. Afficher ? Pas seulement, en parcourant l’aide en ligne de Google Earth, on tombe sur une page intitulée « Flight Simulator Keyboard Controls », et oui Google earth cache en son sein un simulateur de vol.


En d’autre temps, Excel de Microsoft nous avait caché un petit jeu ressemblant à un simulateur de vol. Cette fois-ci, l’offre est plus intéressante parce que le simulateur caché de Google Earth va vous permettre de vous balader dans les vraies vues en perspective tirées des photos satellite de Google.

Pour ceux qui sont à la traîne, on vous conseille de télécharger la dernière version de Google Earth sur votre PC. Au démarrage, le logiciel affiche la planète bleue. A ce moment-là, vous tapez les touches CTRL+ALT+A. Et Hop ! Direction un petit simulateur de vol, plutôt facile. Vous choisissez votre avion parmi une liste de … deux avions, dont le fameux F16. Puis, vous sélectionnez une piste pour commencer votre voyage. En cherchant bien, on devrait bien en trouver une qui parte de France.


27 commandes sont disponibles pour piloter votre engin et visiter Google Earth à bord d’un avion. Vous trouverez l’intégralité des commandes en français sur la page d’aide en linge.

Après la première utilisation, le simulateur de vol est accessible directement dans le menu « outils » de Google Earth. Les fans du vrai Flight Simulator resteront avec leur logiciel favori, ici il s’agit plus d’un joujou que d’un vrai simulateur. Mais c’est une autre façon d’explorer notre bonne vieille terre.

54 nouveaux pays pour Google Maps

Grosse mise à jour sur Google Maps...

Google Maps vient de mettre à jour ses cartes et ce ne sont pas moins de 54 nouveaux pays qui voient leurs routes tracées sur le service cartographique. C'est ce qui a été fièrement annoncé sur le blog officiel "Google LatLong". Certains de ces pays ont une cartographie très détaillée, à l'image du Mexique, d'autres sont réduits au strict minimum, comme le Népal. Ces changements ne sont pas, pour l'instant, effectifs sur la version mobile de cette application.

Voici la liste des pays qui entrent ainsi sur Google Maps :

Asie : l'Afghanistan, Bahreïn, l'Arabie Saoudite, le Bangladesh, le sultanat du Brunéi, le Bhoutan, le Cambodge, l'Indonésie, l'Iraq, l'Iran, la Jordanie, le Kazakhstan, le Kirghizistan, le Koweït, le Laos, le Liban, le Myanmar (Birmanie), la Mongolie, le Népal, le sultanat d'Oman, le Pakistan, les Philippines, le Qatar, le Sri Lanka, la Syrie, le Tadjikistan, le Turkménistan, le Timor oriental, l'Ouzbékistan, le Viêt Nam et le Yémen.







Amérique : Aruba, les Bahamas, le Belize, les Bermudes, la Bolivie, le Chili, la Colombie, le Costa Rica, Cuba, l'Equateur, le Guatemala, Haïti, le Honduras, le Mexique, le Nicaragua, le Panama, le Paraguay, le Pérou, le Salvador, l'Uruguay et le Venezuela.

Océanie : les îles Fidji et la Papouasie-Nouvelle Guinée.


En Chine, les villes sont toujours aussi sommairement représentées mais les noms de villes sont traduits dans notre alphabet en dessous des sinogrammes. Cette nouveauté intervient quelques jours seulement après la "sortie de béta" de Google Maps et l'apparition de son service sur les pages d'accueil de plusieurs pays européens.


lundi 10 septembre 2007

TerraExplorer : Mesurez la superficie de son jardin grâce à Géoportail

Depuis Août 2007, le service géographique de l'IGN dénommé Geoportail.fr propose une visualisation en 3D agrémentée de nombreux outils très originaux. L'un d'eux permet de mesurer très facilement la superficie d'une zone. Voilà un moyen bien pratique pour mesurer en un clin d'oeil la superficie de sa propriété, d'un champ ou d'un jardin ! Voici comment maîtriser cette étonnante fonctionnalité...



Avant toute chose, vous devez vous connecter sur le site Géoportail.fr et activer la visualisation 3D. Si vous ne possédez pas encore le plug-in TerraExplorer qui permet la représentation 3D, le site vous invitera à le télécharger. Pour mesurer la superficie d'une zone à l'écran, procédez ainsi :

- Utilisez le champ Aller à pour saisir le nom de votre commune puis cliquez sur J'y vais.- Ajustez le zoom de façon à ce que la surface à évaluer soit intégralement présente à l'écran (ce n'est pas obligatoire, mais c'est plus simple).

- N'hésitez pas à utiliser la vue en relief et la rotation en 3D pour obtenir une vue complète de la surface à mesurer.

- Cliquez ensuite dans la barre d'outils à droite sur l'icône Calculer la superficie (c'est la dernière).- Placez la souris sur la carte et cliquez pour définir le premier point.

- Puis entourez la surface (qui peut être de n'importe quelle forme et non pas uniquement rectangulaire) en posant de multiples points afin d'en définir un contour aussi précis que possible.

- La mesure exacte de cette surface s'affiche sous la palette d'outils, exprimée en mètres carrés.



mardi 4 septembre 2007

Géoportail: Testez un monde en 3D

Au milieu de toute cette concurrence cartographique la France n'est pas en reste et elle se porte plutôt bien, merci. En effet, Geoportail a sorti une version 3D de son célébre (du moins en France) site cartographique.

Faites un tour sur le site Geoportail, qui vient de lancer sa version 3D bêta depuis le 30 juillet dernier.

Et surfez dans la ville de vos prochaines vacances, ou dans la votre, sans bouger le petit orteil. Plus question de survoler uniquement, plongez au cœur même d’une "réalité virtuelle", grâce à une amélioration majeure du site, développé par l'Institut géographique national (IGN), qui rivalise désormais avec le géant américain Google Earth.

Cette révolution informatique n’a pourtant pas fait grand bruit, contrairement au lancement du site en 2D fin juin 2006. Normal, c’est pour éviter les "bouchons". L’IGN compte sur l'éloignement estival des internautes de leur ordinateur pour "assurer une montée en charge régulière du nombre de visiteurs", explique Patrick Leboeuf, coordinateur du projet.

Car il y a un an, la plateforme informatique s’était effondrée à cause d’un nombre record de visiteurs. "Nous sommes maintenant en mesure de recevoir de 200 000 à 300 000 visites par jour", affirme M. Leboeuf.

Pour accéder à la version 3D, l'internaute doit télécharger un logiciel, Terra Explorer, de la société Skyline. Utilisateurs de Mac ou Linux, vous devrez attendre, car le logiciel est réservé exclusivement aux utilisateurs de Windows 2000, XP et Vista.Là où le Geoportail transcende Google Earth, c’est dans la simultanéité de la 2D et de la 3D. "Nous serons les seuls à proposer ces allers-retours entre 3D et cartographie sur le même écran, explique M. Leboeuf. Sur les globes virtuels américains, il faut changer de site pour accéder à ces différentes données."

Cela n’empêche pas certains petits défauts de faire surface lors de l’assemblage des photographies 2D avec les altitudes 3D. Mais Google Earth n’a pas réussi non plus à les éviter .

Dès 2008, les bâtiments des zones urbanisées prendront du relief pour se débarrasser de l’effet "boite à chaussure", et donner l'impression de véritables villes virtuelles.

De quoi oublier de partir "réellement" en vacances...


dimanche 2 septembre 2007

Modélisation quasi-parfaite de Toulouse sur Virtual Earth 3D !

Il y a quelques jours, suite à un article de Renaud sur son blog renalid (www.renalid.com), je suis retourné voir la ville de Toulouse sur Microsoft Virtual Earth 3D. J'avais déjà testé le service auparavant (et écrit un article là-dessus) et j'avais été déçu par la lenteur d'affichage des modélisations 3D des bâtiments.


Aujourd'hui, tous ces problèmes ont été (apparement) corrigés, Microsoft a apporté de nombreuses améliorations à son service de cartographie et je dois dire que c'est particulièrement réussi. Habitant moi-même Toulouse, j'ai été très agréablement surpris par la qualité de réalisation des bâtiments : quel rendu graphique ! Seul petit point noir (parce que je suis très exigeant) : il ne manque plus que la modélisation des façades. En effet, lorsque le zoom se rapproche sur les bâtiments, l'image reste flou. Ce serait atteindre la perfection que de pouvoir distinguer les fenêtres, les enseignes des magasins, etc ... Je sais, j'en demande beaucoup. En tout cas, chapeau bas pour Microsoft, mais je suis sûr que Google ne restera pas sans réactions ...

Et vous qu'en pensez-vous, avez-vous une préférence pour l'un des services de cartographie présent sur Internet ?